Syllabus e Vaticano II: duas respostas

No livro organizado por Eric Vatré, La droite du Père (Editions de la Maisnie), o estudioso faz uma pesquisa entre vários pensadores da Igreja católica, concentrando-se principalmente no Concílio Vaticano II e suas questões mais centrais. Decidi postar duas respostas de dois importantes intelectuais para uma pergunta que, vez ou outra, causa alguma espécie de celeuma nos meios católicos. Segue a pergunta e as duas respostas, a primeira do historiador Emile Poulat, a segunda do teólogo Yves Congar.

- Avez-vous distingué trés tôt une opposition entre les fondements de Vatican II et les préceptes du Syllabus?

Emile Poulat: Je pense qu’il n’y a pas rupture avec le Syllabus ou, plus précisément, que s’il y a rupture elle est dans le langage mais non dans la doctrine. Personne ne songe à soutenir qu’entre les frmulations dogmatiques des premiers conciles oecuméniques et l’Evangeli, il y a rupture doctrinale; en revanche, il est manifeste qu’il y a rupture de langage. De même, quand on est passé de la doctrine des Péres de l’Eglise, qui était une pensée essentiellement symbolique, à l’aristotélisme, à saint Thomas, à la scolastique, il n’y a pas eu rupture de doctrine mas, à noveau, de langage. Aujourd’hui, nous sommes placés dans la même situation. En revanche, je ne vois pas parmi les Pères de Vatican II, fussent les plus hardis de la majorité, qu’ils aient eu claire conscience des ruptures de langage qu’ils introduisaient. Par ailleurs, quelles que soient les ‘entreprises’ des groupes monoritaires, ‘progressistes’ en particulier, je ne pense pas qu’elles aient permis de ‘manoeuvrer’ le concile comme on manoeuvrer une bicyclette. Au reste, si les ‘manoeuvrer’ savaient ce qu’ils voulaient, ils n’avaient pas pour autant pleine conscience des développements que s’ensuivraient. Personne n’a attaqué Syllabus, mais beaucoup ont pensé qu’il n’était pas le dernier mot de l’Eglise au ‘monde de ce temps’.

Yves Congar: Il y a deux points de vue différents. Ce n’est pas du tout le même objet quevisait le Syllabus et que vise le décret sur la liberté religieuse. Distinction qui a été mise en évidence dans une brochure excellente du Père de Blignières. Evidemment, les termes emploués dans chacun des deux textes peuvent paraître constradictoires. Ainse, le Syllabus conclut en dénonçant l’idée de réconciliation entre l’Eglise et le monde moderne; tandis que l’aggiornamento de Jean XXIII adoptait la position contraire, sans pour autant défendre le monde moderne dans ce qu’il a de faux – l’I.V.G. entre autre – mais en prenant en compte le domaine scientifique, l’histoire. Le Syllabus et le Vatican II sont donc matériellement contraires mais non dans l’esprit.

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